Le philosophe Alain de Botton a contrarié les médias de Brisbane en citant la ville comme preuve tangible de son argument selon lequel la laideur n’est pas relative, elle est absolue
J’avoue que je ne vois plus Alain de Botton de la même manière qu’avant après avoir lu The Finkler Question, mais j’ai quand même été surpris par sa récente critique sévère de l’apparence de Brisbane.
Le moche
Écrivant sur son blog, The Philosopher’s Mail, il présente Brisbane comme preuve de sa proposition philosophique selon laquelle la beauté est absolue. Brisbane, dit-il, est « laide » et « un gâchis ».
Alors que la plupart des gens trouvent le centre de Paris merveilleux et que d’autres se délecteront des rues sinueuses de Sienne, personne sur la planète ne réagit profondément à la brutale autoroute traversant la ville et aux gros immeubles de bureaux tachés de brun de (Brisbane).
Il dit que la raison pour laquelle le Brisbane moderne en vient à ressembler à cela est parce que :
Les gens qui n’ont aucun intérêt à rendre n’importe quelle ville belle ou digne peuvent s’en tirer avec des projets de construction vraiment terribles sans aucune crainte d’être critiqués.
Mon but n’est pas d’affronter sans doute le philosophe vivant le plus connu au monde sur le grand thème de savoir si le goût est relatif ou non (peut-être une autre fois !). C’est plutôt pour souligner qu’il s’est trompé sur Brisbane; il y a de nombreux aspects positifs dans cette capitale subtropicale que M. de Botton n’a évidemment pas remarqués.
